À force de tout vouloir préserver, est-on en train d’épuiser l’essentiel ?
Je n’ai rien contre les règles.
Elles protègent. Elles structurent. Elles évitent parfois le pire.
Mais ici, sur le Bassin, il me semble qu’elles prolifèrent comme des méduses en juillet.
Un jour, on interdit les jet-skis.
Le lendemain, on interdit les barbecues.
Puis les drones, les bivouacs, les chiens, les serviettes mouillées sur les cabines… et désormais, parfois, la baignade elle-même.
Bienvenue sur le Bassin. C’est beau, mais chut. Ne touchez à rien.
🚫 La saison des arrêtés
Il suffit de parcourir les journaux officiels locaux pour le constater :
Chaque été, la liste des interdictions s’allonge.
À la plage : pas de chien, pas de musique, pas de feu, pas de drone, pas de matelas pneumatique parfois.
En mer : zones interdites au mouillage, vitesse limitée, paddle réglementé, navigation restreinte.
En ville : stationnement filtré, circulation alternée, terrasses sonorisées sanctionnées, horaires de fermeture stricts.
Et quand ce n’est pas interdit, c’est “fortement déconseillé”, ce qui revient souvent au même.
Sauf que tout cela change d’une commune à l’autre, d’un arrêté à l’autre.
Résultat ?
Un flou juridique doublé d’un ras-le-bol croissant.
😤 “Je ne sais plus ce que j’ai le droit de faire.”
Ce n’est pas une phrase de touriste frustré.
C’est ce que m’a dit un couple d’habitués du Teich, venus depuis 15 ans.
Cette année, ils ont failli écoper d’une amende pour avoir mangé sur la plage avec leur chien tenu en laisse… à 20h.
Ils n’ont rien abîmé. Rien sali. Rien laissé.
Mais ce soir-là, c’était interdit. Voilà tout.
“On voulait juste respirer. Apparemment, ça non plus, c’est plus possible.”
J’ai trouvé ça triste. Et surtout, très révélateur.
⚖️ Préserver ou aseptiser ?
Évidemment qu’il faut protéger ce territoire.
C’est fragile. C’est unique. C’est menacé.
Mais entre protection raisonnée et inflation d’interdits, il y a un gouffre.
Et quand le moindre comportement devient une infraction,
ce n’est plus de la gestion. C’est du découragement.
On ne parle plus d’accueil, de transmission, d’éducation au lieu.
On parle de filtrage, de suspicion, de contrainte.
Et à force de faire fuir les comportements indésirables,
on commence à faire fuir… les gens tout court.
🧠 Et si on faisait mieux avec moins ?
Et si, plutôt que de multiplier les interdits,
on osait : Parce que le respect, ça se construit.
Pas avec des bâtons. Mais avec du sens.
🗣️ Et vous, vous avez senti cette montée des contraintes ?
Un jour on vous a dit non, alors que vous pensiez bien faire ?
Un coin du Bassin que vous évitez maintenant parce que tout y semble “surveillé” ?
👇 Les commentaires sont ouverts. Vos histoires m’intéressent.
Parce qu’à force d’interdire tout ce qui dérange, on risque un jour d’interdire ce qui faisait le charme d’ici : la liberté.
Je n’ai rien contre les règles.
Elles protègent. Elles structurent. Elles évitent parfois le pire.
Mais ici, sur le Bassin, il me semble qu’elles prolifèrent comme des méduses en juillet.
Un jour, on interdit les jet-skis.
Le lendemain, on interdit les barbecues.
Puis les drones, les bivouacs, les chiens, les serviettes mouillées sur les cabines… et désormais, parfois, la baignade elle-même.
Bienvenue sur le Bassin. C’est beau, mais chut. Ne touchez à rien.
🚫 La saison des arrêtés
Il suffit de parcourir les journaux officiels locaux pour le constater :
Chaque été, la liste des interdictions s’allonge.
À la plage : pas de chien, pas de musique, pas de feu, pas de drone, pas de matelas pneumatique parfois.
En mer : zones interdites au mouillage, vitesse limitée, paddle réglementé, navigation restreinte.
En ville : stationnement filtré, circulation alternée, terrasses sonorisées sanctionnées, horaires de fermeture stricts.
Et quand ce n’est pas interdit, c’est “fortement déconseillé”, ce qui revient souvent au même.
Sauf que tout cela change d’une commune à l’autre, d’un arrêté à l’autre.
Résultat ?
Un flou juridique doublé d’un ras-le-bol croissant.
😤 “Je ne sais plus ce que j’ai le droit de faire.”
Ce n’est pas une phrase de touriste frustré.
C’est ce que m’a dit un couple d’habitués du Teich, venus depuis 15 ans.
Cette année, ils ont failli écoper d’une amende pour avoir mangé sur la plage avec leur chien tenu en laisse… à 20h.
Ils n’ont rien abîmé. Rien sali. Rien laissé.
Mais ce soir-là, c’était interdit. Voilà tout.
“On voulait juste respirer. Apparemment, ça non plus, c’est plus possible.”
J’ai trouvé ça triste. Et surtout, très révélateur.
⚖️ Préserver ou aseptiser ?
Évidemment qu’il faut protéger ce territoire.
C’est fragile. C’est unique. C’est menacé.
Mais entre protection raisonnée et inflation d’interdits, il y a un gouffre.
Et quand le moindre comportement devient une infraction,
ce n’est plus de la gestion. C’est du découragement.
On ne parle plus d’accueil, de transmission, d’éducation au lieu.
On parle de filtrage, de suspicion, de contrainte.
Et à force de faire fuir les comportements indésirables,
on commence à faire fuir… les gens tout court.
🧠 Et si on faisait mieux avec moins ?
Et si, plutôt que de multiplier les interdits,
on osait :
- Des zones différenciées, avec règles claires et lisibles
- Des cartes simplifiées par commune ou bassin complet (type "ce que je peux faire ici")
- Des panneaux qui expliquent, pas qui menacent
- Des médiateurs humains, pas juste des gendarmes en gilet jaune fluo
Pas avec des bâtons. Mais avec du sens.
🗣️ Et vous, vous avez senti cette montée des contraintes ?
Un jour on vous a dit non, alors que vous pensiez bien faire ?
Un coin du Bassin que vous évitez maintenant parce que tout y semble “surveillé” ?
👇 Les commentaires sont ouverts. Vos histoires m’intéressent.
Parce qu’à force d’interdire tout ce qui dérange, on risque un jour d’interdire ce qui faisait le charme d’ici : la liberté.