Chaque année, le Banc d’Arguin passe en mode “silence”.
Pas pour faire joli, mais pour laisser place à une autre forme de vie : celle des milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent s’y reposer après leurs voyages titanesques.
Depuis le 1er novembre, la pointe nord du banc et ses croissants sableux deviennent une zone interdite au mouillage et au débarquement.
Une parenthèse hivernale instaurée depuis 2022, pour éviter que les plaisanciers ne dérangent ces hôtes de passage.
Les bécasseaux, courlis et huîtriers-pies y trouvent un havre de paix fragile, mais vital. Le reste du banc, lui, reste ouvert : la pointe sud, la langue de sable, les zones de découverte…
Comme un équilibre entre respect et plaisir, entre navigation et nature. Le 20 octobre dernier, le comptage officiel a recensé près de 750 courlis cendrés et 110 huîtriers-pies sur la pointe nord.
Un simple pas humain suffirait à les faire fuir.
Un geste de retenue, au contraire, leur permet de rester.
Sur le Bassin, l’hiver n’endort pas la vie.
Il l’apaise.
Pas pour faire joli, mais pour laisser place à une autre forme de vie : celle des milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent s’y reposer après leurs voyages titanesques.
Depuis le 1er novembre, la pointe nord du banc et ses croissants sableux deviennent une zone interdite au mouillage et au débarquement.
Une parenthèse hivernale instaurée depuis 2022, pour éviter que les plaisanciers ne dérangent ces hôtes de passage.
Les bécasseaux, courlis et huîtriers-pies y trouvent un havre de paix fragile, mais vital. Le reste du banc, lui, reste ouvert : la pointe sud, la langue de sable, les zones de découverte…
Comme un équilibre entre respect et plaisir, entre navigation et nature. Le 20 octobre dernier, le comptage officiel a recensé près de 750 courlis cendrés et 110 huîtriers-pies sur la pointe nord.
Un simple pas humain suffirait à les faire fuir.
Un geste de retenue, au contraire, leur permet de rester.
Sur le Bassin, l’hiver n’endort pas la vie.
Il l’apaise.


