Ce qui se prépare pourrait bien tout changer sur le Bassin.
Chaque été, c’est la même rengaine.
Des touristes qui cherchent « une maison avec vue mer mais pas trop loin du centre ».
Des locaux qui espèrent encore trouver un logement pour bosser la saison.
Et des mairies qui comptent… les dégâts.
Jusqu’ici, tout le monde jouait avec les règles.
Ou plutôt avec l’absence de règles claires.
Mais depuis janvier 2025, le cadre a changé.
Et pas qu’un peu.
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⚖️ Airbnb sous haute surveillance
La loi du 1er janvier 2025 a fixé des limites précises :
🔹 90 jours maximum par an pour une résidence principale louée sur les plateformes
🔹 Déclaration obligatoire en mairie avec numéro d’enregistrement
🔹 Amendes de 10 000 à 20 000 € en cas de fraude ou de non-respect
Et cette fois, ce n’est pas une simple « incitation ».
C’est contrôlé. Numérisé. Connecté aux plateformes.
Les villes s’équipent. Les outils se perfectionnent. Les avertissements sont déjà tombés à Arcachon, La Teste, et même au Cap Ferret.
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🏘️ Ce que ça change… ou pas
Sur le papier : tout.
Dans les faits : pas encore.
✔️ Certains loueurs sérieux s’alignent.
✔️ Les plateformes affichent patte blanche.
✔️ Les services fiscaux commencent à croiser les données.
Mais sur le terrain, on sent déjà poindre les stratégies de contournement :
🔸 Double compte.
🔸 Annonce non référencée.
🔸 Location hors plateforme, paiement en liquide.
Comme si la récréation continuait, juste derrière les buissons.
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🧨 Le vrai sujet : le logement pour les vivants, pas pour les vacanciers.
Parce qu’en fait, la question Airbnb, ce n’est pas une affaire de touriste.
C’est une affaire de quotidien.
À La Teste, Arcachon, Lège-Cap Ferret… il est devenu quasiment impossible de se loger à l’année quand on n’a pas les bons codes, le bon salaire ou un héritage en bandoulière.
Et pendant ce temps, des logements restent vides neuf mois sur douze, dans l’attente du client du week-end.
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💬 “Mais c’est ma maison, j’en fais ce que je veux !”
Oui.
Mais à partir de combien de locations devient-on un agent économique ?
À partir de combien de locations retire-t-on de la vie à un quartier ?
À partir de combien de locations transforme-t-on une ville en décor saisonnier ?
La vraie question, ce n’est pas Airbnb.
C’est ce qu’on veut que notre territoire reste.
Un lieu de passage ?
Ou un lieu de vie ?
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🧠 Et si on passait du rendement à la responsabilité ?
Peut-être que la réponse n’est pas dans plus de contrôle,
mais dans plus de courage.
👉 Louer, oui.
👉 Encadrer, bien sûr.
👉 Mais surtout, repenser la finalité.
L’économie du Bassin ne peut pas s’appuyer uniquement sur les visiteurs.
Elle doit pouvoir s’appuyer sur ceux qui y vivent, qui y travaillent, qui y votent, qui y élèvent leurs enfants.
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🗨️ Et vous, vous louez ? Vous cherchez à louer ? Vous galérez ?
J’aimerais lire vos expériences.
Pas les polémiques. Les vraies histoires.
Celles qui montrent que derrière les annonces, il y a des décisions humaines.
👇 Commentez, nuancez, partagez.
Parce qu’ici, il est grand temps qu’on redevienne… propriétaires de notre avenir.
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