Le Bassin à vélo, c’est l’idée du siècle. Sauf quand elle crève en route.
Depuis quelques années, une image s’impose dans les esprits :
👉 Un couple souriant, panier pique-nique sur le porte-bagage, cheveux au vent, quelque part entre le Moulleau et le Canon.
👉 Un été sans voiture. Sans bouchons. Sans klaxon.
Bref : le rêve d’un Bassin cyclable, apaisé, durable.
Et soyons clairs : sur le papier, c’est séduisant.
🚴 315 km de pistes cyclables (dont 21 itinéraires touristiques ouverts en 2025)
🚴♀️ 51 % des vacanciers disent utiliser le vélo lors de leur séjour
🚴♂️ +12 % de fréquentation des itinéraires COBAS en un an
(Source : SIBA, COBAS, Gironde Tourisme, données été 2025)
Mais sur le terrain, c’est un peu plus nuancé.
Un peu moins carte postale, un peu plus slalom entre les racines.
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🚲 L’eldorado vélo existe. Mais pas partout.
Côté Cap Ferret, c’est fluide. Long ruban d’asphalte sous les pins. Quelques frictions avec les piétons en juillet, mais globalement : un bonheur.
Côté La Teste – Gujan – Le Teich : ça se complique.
Entre les portions mal raccordées, les racines qui soulèvent les pistes, les carrefours sans signalisation… le cycliste doit parfois se sentir plus aventurier que vacancier.
Et pour rejoindre Arcachon depuis une résidence secondaire, bonne chance.
Il faut connaître le territoire comme un livre de poches… et aimer les dénivelés surprises.
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🧩 Ce qui manque encore ? La lisibilité.
On a les pistes.
Mais pas encore le récit.
Pas d’itinéraires thématiques clairement balisés.
Pas d’application simple pour relier plage, marché, forêt et cabane à huîtres sans se perdre.
Pas de valorisation systématique des boucles cyclables côté patrimoine, nature ou gastronomie.
Beaucoup roulent… sans trop savoir pourquoi ni où.
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🎯 Pourtant, le potentiel est immense.
🌿 À vélo, on voit le Bassin.
On l’entend. On le sent.
On ralentit. On respire.
On découvre ces recoins qu’aucune voiture ne peut frôler.
On croise des gens, des vraies scènes de vie.
Et surtout : on dépense autrement.
Une halte. Un café. Une douzaine en bord de piste.
Le vélo ne tue pas l’économie locale. Il la répartit mieux.
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💡 Et si c’était notre vrai plan B ?
Pendant qu’on cherche à savoir comment désengorger les routes…
… le vélo est déjà là.
Silencieux. Accessible.
Capable de désaturer les pointes, de réenchanter les trajets.
Encore faut-il qu’on s’en donne les moyens.
🛠️ En refaisant les liaisons oubliées
🗺️ En racontant des parcours comme des mini-aventures
🔄 En pensant local et pas juste "carte postale pour influenceurs"
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🧠 Ce n’est pas le vélo qui sauvera le Bassin. C’est ce qu’on fera autour.
La vérité, c’est qu’un vélo tout seul ne change rien.
Mais un vélo, plus un récit, plus une volonté politique, plus un tourisme intelligent…
Alors là, oui. On a peut-être quelque chose.
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🗨️ Et vous, vous pédalez ou vous pestez ?
Vous êtes team VAE ou team bouchons ?
Vous avez déjà tenté de faire la boucle Arcachon – Dune – Le Teich avec deux enfants et une remorque ?
Racontez-moi.
Parce qu’à vélo, ce qu’on partage vaut souvent plus que ce qu’on transporte.
👇 Vos retours sont comme des catadioptres. Ils éclairent la suite.
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