Au détour d’une conversation avec Gabriel, un ostréiculteur du bassin d’Arcachon, il me glisse qu’un ver plat impacte fortement la production d’huître locale.
— Première nouvelle ?
Le travailleur de la mer surencherit :
— Va falloir mettre tes fiches à jour, cela fait 5 ans que la sangsue d’huîtres dévore coquillages et huîtres du bassin.
Et c’est vrai !
Un autre ostréiculteur, Benoît Jovet, m’a même envoyé des photos de la tête du coupable. (On en parle plus longuement juste après)
👉 Son nom : postenterogonia orbiculatus
— Première nouvelle ?
Le travailleur de la mer surencherit :
— Va falloir mettre tes fiches à jour, cela fait 5 ans que la sangsue d’huîtres dévore coquillages et huîtres du bassin.
Et c’est vrai !
Un autre ostréiculteur, Benoît Jovet, m’a même envoyé des photos de la tête du coupable. (On en parle plus longuement juste après)
👉 Son nom : postenterogonia orbiculatus

Vert plat surnommé « la sangsue d’huître » dévore les huîtres du bassin d’arcachon 📸 Benoît Jovet
Présent depuis 2020, cette espèce carnivore originaire du Pacifique, expliquerait en partie la grande mortalité des huîtres du bassin d’Arcachon (rien que cela !)
Rappelons ici les chiffres de mortalité en 2020 qui ont mis le feu aux poudres : Son apparition ici a été aussi mystérieuse que son identification.
Découvert en nombre en octobre 2020 dans des huîtres mortes, le Comité régional conchylicole Arcachon-Aquitaine (CRC) a alerté l’IFREMER qui a identifié la bête comme faisant partie de l’embranchement des platyhelminthes (là où il y toute sorte de parasites comme le ténia) avant de glisser le dossier à une spécialiste Carolina Noreña, du National Museum of Natural Sciences de Madrid, qui a limité les recherches d’identification à 2 genres.
Ensuite… et bien son ADN serait inconnu…
Du coup, on lui a donné un nouveau nom scientifique : Idiostylochus tortuosus
Mais (toujours un mais dans de bonne histoire) le mystère s’épaissit quand des chercheurs de la Station marine d’Arcachon (Université de Bordeaux) suite à une autre série d’analyses génétiques réalisent que leurs résultats différent de ceux obtenus par la scientifique espagnole…. 🤔
Rappelons ici les chiffres de mortalité en 2020 qui ont mis le feu aux poudres :
- 65 % pour les huîtres d’un an (contre 31 % d’ordinaire)
- de 21 % pour les huîtres de deux ans (contre 9 %)
- de 18 % pour celles de trois ans (contre 9 %).
Découvert en nombre en octobre 2020 dans des huîtres mortes, le Comité régional conchylicole Arcachon-Aquitaine (CRC) a alerté l’IFREMER qui a identifié la bête comme faisant partie de l’embranchement des platyhelminthes (là où il y toute sorte de parasites comme le ténia) avant de glisser le dossier à une spécialiste Carolina Noreña, du National Museum of Natural Sciences de Madrid, qui a limité les recherches d’identification à 2 genres.
Ensuite… et bien son ADN serait inconnu…
Du coup, on lui a donné un nouveau nom scientifique : Idiostylochus tortuosus
Mais (toujours un mais dans de bonne histoire) le mystère s’épaissit quand des chercheurs de la Station marine d’Arcachon (Université de Bordeaux) suite à une autre série d’analyses génétiques réalisent que leurs résultats différent de ceux obtenus par la scientifique espagnole…. 🤔

Le ver plat du bassin serait Idiostylochus tortuosus 📸 Benoît Jovet
L’enquête continue…