Un mollusque vorace, une prolifération discrète… et un équilibre menacé
Rapana Venosa Dévore les huîtres et autres coquillages du bassin d’arcachon ?
Ce n’est pas une blague : le Rapana Venosa, un mollusque originaire d’Asie, a récemment été repéré dans les eaux du Bassin d’Arcachon. Et si son nom évoque un cocktail ou un personnage de fantasy, c’est en réalité un prédateur redoutable qui pourrait bien bouleverser l’écosystème local.
Discret, costaud, et surtout très gourmand, ce gastéropode pourrait s’attaquer à une des richesses naturelles les plus précieuses du Bassin : les coquillages.
C’est quoi exactement, un Rapana Venosa ?
Pour faire simple : un escargot de mer carnivore, pouvant atteindre la taille d’une pomme, avec une coquille épaisse et des envies bien précises… de moules, de palourdes et d’huîtres. Originaire de la mer du Japon Introduit accidentellement dans plusieurs ports européens Déjà responsable de dégâts en mer Noire et dans la Manche
Et depuis peu… présent dans le Bassin, selon les premières études menées par les biologistes marins.
Pourquoi il inquiète les scientifiques ?
Parce qu’il ne fait pas dans la demi-mesure.
Le Rapana perce les coquilles avec sa radula (sa langue dentée) et se régale. Problème : il ne s’attaque pas à n’importe quoi. Il vise les coquillages qu’on pêche, qu’on consomme, qu’on cultive.
👉 Autrement dit : Il menace les huîtres du Bassin Il pourrait perturber toute la chaîne alimentaire mariage Et mettre à mal l’économie ostréicole locale si sa population explose
Où en sont les recherches ?
Actuellement, l’Ifremer et les acteurs locaux mènent des campagnes de prélèvements. L’objectif : mesurer l’ampleur de sa présence, évaluer les risques, et anticiper une éventuelle prolifération.
C’est une course contre la montre.
Car plus le mollusque s’installe, plus il devient difficile à déloger.
Un appel a d’ailleurs été lancé auprès des professionnels du nautisme et des ostréiculteurs : si vous croisez ce drôle d’escargot de mer, signalez-le.
Et concrètement, que peut-on faire ?
À ce stade, c’est la vigilance qui prime. Les scientifiques poursuivent leurs études Des actions de sensibilisation sont en cours Et un plan de gestion pourrait voir le jour si la situation se confirme
Pour nous, habitants ou amoureux du Bassin, l’essentiel est de rester informés. Ce genre de menace paraît lointaine… jusqu’au jour où elle ne l’est plus.
Le mot de la fin
Le Rapana Venosa n’est pas un cauchemar hollywoodien. Mais c’est un rappel clair : l’équilibre du Bassin est fragile. Une espèce introduite, un changement de température, une absence de prédateur… et tout peut basculer.
Ce n’est pas la panique.
Mais ce n’est pas rien.
👉 Si tu veux suivre l’évolution de ce dossier ou participer à des actions locales, reste connecté au blog : je relayerai les infos dès qu’elles seront confirmées.
Discret, costaud, et surtout très gourmand, ce gastéropode pourrait s’attaquer à une des richesses naturelles les plus précieuses du Bassin : les coquillages.
C’est quoi exactement, un Rapana Venosa ?
Pour faire simple : un escargot de mer carnivore, pouvant atteindre la taille d’une pomme, avec une coquille épaisse et des envies bien précises… de moules, de palourdes et d’huîtres. Originaire de la mer du Japon Introduit accidentellement dans plusieurs ports européens Déjà responsable de dégâts en mer Noire et dans la Manche
Et depuis peu… présent dans le Bassin, selon les premières études menées par les biologistes marins.
Pourquoi il inquiète les scientifiques ?
Parce qu’il ne fait pas dans la demi-mesure.
Le Rapana perce les coquilles avec sa radula (sa langue dentée) et se régale. Problème : il ne s’attaque pas à n’importe quoi. Il vise les coquillages qu’on pêche, qu’on consomme, qu’on cultive.
👉 Autrement dit : Il menace les huîtres du Bassin Il pourrait perturber toute la chaîne alimentaire mariage Et mettre à mal l’économie ostréicole locale si sa population explose
Où en sont les recherches ?
Actuellement, l’Ifremer et les acteurs locaux mènent des campagnes de prélèvements. L’objectif : mesurer l’ampleur de sa présence, évaluer les risques, et anticiper une éventuelle prolifération.
C’est une course contre la montre.
Car plus le mollusque s’installe, plus il devient difficile à déloger.
Un appel a d’ailleurs été lancé auprès des professionnels du nautisme et des ostréiculteurs : si vous croisez ce drôle d’escargot de mer, signalez-le.
Et concrètement, que peut-on faire ?
À ce stade, c’est la vigilance qui prime. Les scientifiques poursuivent leurs études Des actions de sensibilisation sont en cours Et un plan de gestion pourrait voir le jour si la situation se confirme
Pour nous, habitants ou amoureux du Bassin, l’essentiel est de rester informés. Ce genre de menace paraît lointaine… jusqu’au jour où elle ne l’est plus.
Le mot de la fin
Le Rapana Venosa n’est pas un cauchemar hollywoodien. Mais c’est un rappel clair : l’équilibre du Bassin est fragile. Une espèce introduite, un changement de température, une absence de prédateur… et tout peut basculer.
Ce n’est pas la panique.
Mais ce n’est pas rien.
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