Tempête sur le bassin d’Arcachon @photo d’illustration
Ce matin, le Bassin d’Arcachon se réveille sous le souffle rageur de Benjamin.
Je l’entends en ce moment rugir dehors, des branches mortes jonchent mon jardin.
Une tempête au prénom anodin, presque doux, mais qui fait claquer les volets et frémir les pins.
Les rafales flirtent avec les 120 km/h, la mer cogne comme si elle voulait remonter les quais, et les passants se font rares.
Accompagnant ma femme à l’arrêt de bus ce matin, les rues étaient désertes. Elle est tout de même partie à l’heure à son travail, bravo la BAÏA au passage d’être présent. Le danger le plus sournois de Benjamin… c’est ce qu’elle va laisser derrière elle.
La première tempête de l’année, c’est toujours la plus traîtresse
En effet, chaque automne, la première vraie tempête du Bassin agit comme un grand ménage brutal.
Elle arrache les branches mortes, fait tomber les arbres déjà fragilisés, décroche les tuiles mal fixées.
Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que cette première secousse réveille un terrain assoupi depuis des mois.
Les forêts du Pyla, du Moulleau ou de Lanton, gonflées d’humidité après les pluies d’octobre, deviennent des pièges.
Les pins, fatigués par l’été et la sécheresse, cèdent parfois sans prévenir.
Et sur les routes, les premières chutes de débris rendent la circulation hasardeuse, notamment entre Gujan et Andernos mais aussi autour du Pyla.
Ce n’est pas la violence d’un coup de vent qui fait le plus de dégâts.
C’est la somme de tout ce qu’il déplace.
Benjamin, test de résistance pour le Bassin
Sur le littoral, les marées de vive-eau amplifient la menace.
Ce matin, la marée haute à 7h03 coïncidait avec le pic des rafales : un mélange explosif.
Les zones basses autour du port d’Arcachon, de La Teste ou du Canon sont sous vigilance orange pour submersion marine.
Les plus anciens le savent : il suffit d’un vent mal orienté et d’un mètre de trop pour que les digues se transforment en frontières fragiles.
Benjamin n’est pas la plus violente des tempêtes que le Bassin ait connues.
Mais elle marque le coup d’envoi d’une saison où chaque bourrasque comptera.
Après Benjamin, la vigilance continue
Quand les vents retomberont, il faudra regarder autour de soi.
Ramasser ce que le ciel aura laissé tomber.
Surveiller les toitures, les terrasses, les pins près des habitations.
Les services municipaux le rappellent à chaque épisode : le vrai danger commence souvent quand la tempête s’en va.
Sur le Bassin d’Arcachon, la nature a toujours le dernier mot.
Mais ceux qui l’écoutent savent qu’elle ne prévient jamais deux fois.
Je l’entends en ce moment rugir dehors, des branches mortes jonchent mon jardin.
Une tempête au prénom anodin, presque doux, mais qui fait claquer les volets et frémir les pins.
Les rafales flirtent avec les 120 km/h, la mer cogne comme si elle voulait remonter les quais, et les passants se font rares.
Accompagnant ma femme à l’arrêt de bus ce matin, les rues étaient désertes. Elle est tout de même partie à l’heure à son travail, bravo la BAÏA au passage d’être présent. Le danger le plus sournois de Benjamin… c’est ce qu’elle va laisser derrière elle.
La première tempête de l’année, c’est toujours la plus traîtresse
En effet, chaque automne, la première vraie tempête du Bassin agit comme un grand ménage brutal.
Elle arrache les branches mortes, fait tomber les arbres déjà fragilisés, décroche les tuiles mal fixées.
Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que cette première secousse réveille un terrain assoupi depuis des mois.
Les forêts du Pyla, du Moulleau ou de Lanton, gonflées d’humidité après les pluies d’octobre, deviennent des pièges.
Les pins, fatigués par l’été et la sécheresse, cèdent parfois sans prévenir.
Et sur les routes, les premières chutes de débris rendent la circulation hasardeuse, notamment entre Gujan et Andernos mais aussi autour du Pyla.
Ce n’est pas la violence d’un coup de vent qui fait le plus de dégâts.
C’est la somme de tout ce qu’il déplace.
Benjamin, test de résistance pour le Bassin
Sur le littoral, les marées de vive-eau amplifient la menace.
Ce matin, la marée haute à 7h03 coïncidait avec le pic des rafales : un mélange explosif.
Les zones basses autour du port d’Arcachon, de La Teste ou du Canon sont sous vigilance orange pour submersion marine.
Les plus anciens le savent : il suffit d’un vent mal orienté et d’un mètre de trop pour que les digues se transforment en frontières fragiles.
Benjamin n’est pas la plus violente des tempêtes que le Bassin ait connues.
Mais elle marque le coup d’envoi d’une saison où chaque bourrasque comptera.
Après Benjamin, la vigilance continue
Quand les vents retomberont, il faudra regarder autour de soi.
Ramasser ce que le ciel aura laissé tomber.
Surveiller les toitures, les terrasses, les pins près des habitations.
Les services municipaux le rappellent à chaque épisode : le vrai danger commence souvent quand la tempête s’en va.
Sur le Bassin d’Arcachon, la nature a toujours le dernier mot.
Mais ceux qui l’écoutent savent qu’elle ne prévient jamais deux fois.
S’informer
Bien sûr météo France, bien sûr les alertes préfectorales ou municipales mais je voudrais attirer l’attention d’un compte facebook sur la météo locale suivi par de nombreux résidents, il s’agit de Météo du Pays de Buch, Actualités météorologiques et climatologiques du Pays de Buch avec des prévisions quotidiennes par un amateur ainsi que des suivis et photographies des différents phénomènes.
Voici leur point de ce matin :
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