Incendie dans l’Aude @Reuters
Personne n’a osé le parallèle mais je me lance parce que comme beaucoup sur le bassin j’imagine, ce qui se passe dans l’Aude me rappelle des souvenirs…
Les images se ressemblent trop.
Les flammes qui lèchent le ciel, la fumée qui noie l’horizon, les voix tremblantes dans les journaux télévisés.
Sauf qu’aujourd’hui, ce n’est pas ici.
Ce n’est pas notre forêt usagère, ce ne sont pas nos pins couchés dans la cendre.
C’est l’Aude.
Et pourtant, chaque plan diffusé semble murmurer : « Tu te souviens ? »
2022 – La Teste brûle
Juillet 2022.
Le Bassin se croyait protégé par sa mer, ses marées, ses forêts familières.
En onze jours, 20 800 hectares ont disparu, avalés par un brasier hors norme. (7000 à La Teste et 13 800 à Landiras)
36 750 habitants ont quitté leurs maisons dans la hâte, laissant fenêtres ouvertes, draps encore chauds, comme si le quotidien allait revenir en fin de journée.
Il n’est pas revenu.
Pas vraiment.
2025 – L’Aude brûle
Août 2025.
À plus de 400 kilomètres, l’Aude vit son heure de sidération.
Plusieurs foyers simultanés, un vent puissant, des évacuations qui se succèdent.
Les visages sont les mêmes qu’ici il y a trois ans : fatigués, incrédules, presque coupables d’avoir été surpris.
La géographie change, le scénario reste.
Un langage universel
Un incendie majeur n’appartient jamais seulement au territoire qui brûle.
Il appartient à tous ceux qui l’ont déjà vécu.
Nous partageons cette langue silencieuse que parlent les rescapés du feu : la sensation du ciel qui change de couleur l’odeur métallique qui s’accroche à la peau la peur qui s’installe pour longtemps
Le miroir de nos oublis
Regarder l’Aude aujourd’hui, c’est revoir La Teste hier.
Et c’est se demander : avons-nous vraiment appris ?
Prévention, débroussaillement, zones coupe-feu, communication rapide…
Sur le papier, beaucoup a changé.
Mais le feu, lui, ne lit pas nos bilans municipaux.
Chute
Un incendie n’est pas un fait divers.
C’est un rappel à l’ordre.
Et si ce n’est pas votre forêt aujourd’hui, c’est peut-être celle de votre voisin demain.
Les images se ressemblent trop.
Les flammes qui lèchent le ciel, la fumée qui noie l’horizon, les voix tremblantes dans les journaux télévisés.
Sauf qu’aujourd’hui, ce n’est pas ici.
Ce n’est pas notre forêt usagère, ce ne sont pas nos pins couchés dans la cendre.
C’est l’Aude.
Et pourtant, chaque plan diffusé semble murmurer : « Tu te souviens ? »
2022 – La Teste brûle
Juillet 2022.
Le Bassin se croyait protégé par sa mer, ses marées, ses forêts familières.
En onze jours, 20 800 hectares ont disparu, avalés par un brasier hors norme. (7000 à La Teste et 13 800 à Landiras)
36 750 habitants ont quitté leurs maisons dans la hâte, laissant fenêtres ouvertes, draps encore chauds, comme si le quotidien allait revenir en fin de journée.
Il n’est pas revenu.
Pas vraiment.
2025 – L’Aude brûle
Août 2025.
À plus de 400 kilomètres, l’Aude vit son heure de sidération.
Plusieurs foyers simultanés, un vent puissant, des évacuations qui se succèdent.
Les visages sont les mêmes qu’ici il y a trois ans : fatigués, incrédules, presque coupables d’avoir été surpris.
La géographie change, le scénario reste.
Un langage universel
Un incendie majeur n’appartient jamais seulement au territoire qui brûle.
Il appartient à tous ceux qui l’ont déjà vécu.
Nous partageons cette langue silencieuse que parlent les rescapés du feu : la sensation du ciel qui change de couleur l’odeur métallique qui s’accroche à la peau la peur qui s’installe pour longtemps
Le miroir de nos oublis
Regarder l’Aude aujourd’hui, c’est revoir La Teste hier.
Et c’est se demander : avons-nous vraiment appris ?
Prévention, débroussaillement, zones coupe-feu, communication rapide…
Sur le papier, beaucoup a changé.
Mais le feu, lui, ne lit pas nos bilans municipaux.
Chute
Un incendie n’est pas un fait divers.
C’est un rappel à l’ordre.
Et si ce n’est pas votre forêt aujourd’hui, c’est peut-être celle de votre voisin demain.
Allez plus loin
La préfecture de nouvelle Aquitaine communiquera plus tard sur 30 000 hectares brûlés les 2 incendies de La Teste + Landiras cumulés et 50 000 personnes évacuées. (Source)