Pêche à pied bassin arcachon
Y’a un truc magique avec la pêche à pied…
Dès que tu poses les pieds sur l’estran, le temps s’arrête.
Le bruit des mouettes, l’odeur de l’iode, les pieds dans la vase… et cette petite excitation qui te fait scruter chaque trou, chaque bulle, en te disant :
Un bout d’histoire locale
Ici, la pêche à pied, c’est pas juste un hobby. C’est une tradition. Un patrimoine vivant. Les anciens y allaient pour remplir l’assiette, aujourd’hui on y va surtout pour le plaisir… mais l’esprit reste le même : profiter de la marée basse pour ramasser ce que la mer veut bien nous laisser.
Ce qu’on a le droit de ramasser… et ce qu’on oublie !
Alors, soyons clairs : l’huître, tu oublies. C’est réservé aux pros. Le siponcle – le fameux “bibi” qu’adorent les pêcheurs à la ligne – pareil, interdit.
En revanche, tu peux te régaler avec les palourdes et les coques… mais pas n’importe comment. Trois litres maximum par personne, pas plus. Et attention aux tailles : 4 centimètres minimum pour les palourdes, 3 pour les coques. Sous ce seuil, tu laisses filer.
Les couteaux ? Là, tu sors l’arme secrète : le tube de gros sel. Un peu de sel dans le trou, et hop, le couteau remonte tout seul comme un grand… À condition qu’il fasse au moins 10 centimètres, sinon rebelote, il retourne grandir.
Les crevettes, elles, se pêchent à l’épuisette, avec des mailles d’au moins 8 millimètres. Et pour les crabes et les araignées, fais gaffe aux pinces, mais surtout respecte les tailles : l’araignée, par exemple, doit faire au moins 12 centimètres.
Les moules ? Pas de souci, si elles font plus de 4 centimètres, c’est bon. Quant aux soles… si t’as la chance d’en croiser, elles doivent faire au moins 24 centimètres.
Les règles du jeu (sinon, gare à l’amende !)
Déjà, tu laisses tranquilles tous les parcs à huîtres. Pas de discussion. Et même autour, tu gardes tes distances : 15 mètres minimum.
Il y a aussi des secteurs carrément interdits, comme autour de l’Île aux Oiseaux ou sur la zone de La Humeyre pour les palourdes. Le Banc d’Arguin ? On oublie d’avril à août, pour protéger la faune.
Ah… et la pêche de nuit, c’est non. Autorisée seulement de 6 h à 20 h. Parce que la mer, la nuit, elle peut être aussi belle que traîtresse…
Un petit point santé (parce que manger des microbes, bof)
Fin 2023, grosse alerte : contamination des coques et palourdes à cause d’une bactérie pas très sympathique, l’Escherichia coli.
Résultat : interdiction totale pendant plusieurs semaines. Depuis, c’est rouvert… mais on reste vigilants, car ces interdictions temporaires peuvent revenir. Toujours vérifier les arrêtés préfectoraux avant de partir !
Le B-A-BA du pêcheur à pied responsable
Côté équipement, les classiques : bottes antidérapantes, panier ajouré, réglette pour mesurer (gratuite à l’office de tourisme, ça serait dommage de s’en priver), et bien sûr, le téléphone chargé au cas où. Et un bon sens de l’orientation, parce que se perdre dans le brouillard sur la vase, ça fait pas rêver…
Et surtout, surtout : on rebouche ses trous, on relâche tout ce qui est trop petit, et on ne laisse pas une trace de son passage. Parce que la mer est généreuse… à condition qu’on la respecte.
Le vrai enjeu : préserver cette magie
La pêche à pied, c’est pas juste ramasser trois coques et deux palourdes. C’est vivre un moment suspendu, entre ciel, mer et vase. Mais ça reste une activité qui a un impact. C’est pour ça que le Bassin a été un des terrains d’étude du programme Life Pêche à pied, pour mieux comprendre, mieux protéger, et surtout transmettre ces bonnes pratiques aux générations d’après.
Avant de filer à marée basse…
Petit rappel utile : consulte les horaires des marées (coefficients au-dessus de 80 = jackpot), check les arrêtés préfectoraux, équipe-toi bien, et n’y va jamais seul.
Et si cet article t’a donné envie de chausser les bottes, n’hésite pas à le partager. Le Bassin, ça se vit, mais ça se protège… ensemble.
Dès que tu poses les pieds sur l’estran, le temps s’arrête.
Le bruit des mouettes, l’odeur de l’iode, les pieds dans la vase… et cette petite excitation qui te fait scruter chaque trou, chaque bulle, en te disant :
“Tiens, y’a peut-être une palourde planquée là-dessous...”
Un bout d’histoire locale
Ici, la pêche à pied, c’est pas juste un hobby. C’est une tradition. Un patrimoine vivant. Les anciens y allaient pour remplir l’assiette, aujourd’hui on y va surtout pour le plaisir… mais l’esprit reste le même : profiter de la marée basse pour ramasser ce que la mer veut bien nous laisser.
Ce qu’on a le droit de ramasser… et ce qu’on oublie !
Alors, soyons clairs : l’huître, tu oublies. C’est réservé aux pros. Le siponcle – le fameux “bibi” qu’adorent les pêcheurs à la ligne – pareil, interdit.
En revanche, tu peux te régaler avec les palourdes et les coques… mais pas n’importe comment. Trois litres maximum par personne, pas plus. Et attention aux tailles : 4 centimètres minimum pour les palourdes, 3 pour les coques. Sous ce seuil, tu laisses filer.
Les couteaux ? Là, tu sors l’arme secrète : le tube de gros sel. Un peu de sel dans le trou, et hop, le couteau remonte tout seul comme un grand… À condition qu’il fasse au moins 10 centimètres, sinon rebelote, il retourne grandir.
Les crevettes, elles, se pêchent à l’épuisette, avec des mailles d’au moins 8 millimètres. Et pour les crabes et les araignées, fais gaffe aux pinces, mais surtout respecte les tailles : l’araignée, par exemple, doit faire au moins 12 centimètres.
Les moules ? Pas de souci, si elles font plus de 4 centimètres, c’est bon. Quant aux soles… si t’as la chance d’en croiser, elles doivent faire au moins 24 centimètres.
Les règles du jeu (sinon, gare à l’amende !)
Déjà, tu laisses tranquilles tous les parcs à huîtres. Pas de discussion. Et même autour, tu gardes tes distances : 15 mètres minimum.
Il y a aussi des secteurs carrément interdits, comme autour de l’Île aux Oiseaux ou sur la zone de La Humeyre pour les palourdes. Le Banc d’Arguin ? On oublie d’avril à août, pour protéger la faune.
Ah… et la pêche de nuit, c’est non. Autorisée seulement de 6 h à 20 h. Parce que la mer, la nuit, elle peut être aussi belle que traîtresse…
Un petit point santé (parce que manger des microbes, bof)
Fin 2023, grosse alerte : contamination des coques et palourdes à cause d’une bactérie pas très sympathique, l’Escherichia coli.
Résultat : interdiction totale pendant plusieurs semaines. Depuis, c’est rouvert… mais on reste vigilants, car ces interdictions temporaires peuvent revenir. Toujours vérifier les arrêtés préfectoraux avant de partir !
Le B-A-BA du pêcheur à pied responsable
Côté équipement, les classiques : bottes antidérapantes, panier ajouré, réglette pour mesurer (gratuite à l’office de tourisme, ça serait dommage de s’en priver), et bien sûr, le téléphone chargé au cas où. Et un bon sens de l’orientation, parce que se perdre dans le brouillard sur la vase, ça fait pas rêver…
Et surtout, surtout : on rebouche ses trous, on relâche tout ce qui est trop petit, et on ne laisse pas une trace de son passage. Parce que la mer est généreuse… à condition qu’on la respecte.
Le vrai enjeu : préserver cette magie
La pêche à pied, c’est pas juste ramasser trois coques et deux palourdes. C’est vivre un moment suspendu, entre ciel, mer et vase. Mais ça reste une activité qui a un impact. C’est pour ça que le Bassin a été un des terrains d’étude du programme Life Pêche à pied, pour mieux comprendre, mieux protéger, et surtout transmettre ces bonnes pratiques aux générations d’après.
Avant de filer à marée basse…
Petit rappel utile : consulte les horaires des marées (coefficients au-dessus de 80 = jackpot), check les arrêtés préfectoraux, équipe-toi bien, et n’y va jamais seul.
Et si cet article t’a donné envie de chausser les bottes, n’hésite pas à le partager. Le Bassin, ça se vit, mais ça se protège… ensemble.