Bassin d’Arcachon : plages disparues, mémoire effacée
Ici, tout le monde connaît le rythme des marées.
On a grandi avec ce va-et-vient de l’eau, cette respiration naturelle qui fait le charme du Bassin.
Mais depuis quelques années, quelque chose a changé.
Les marées sont toujours là… mais le Bassin se vide autrement.
Les plages reculent, les repères disparaissent
À la dune du Pilat, le sable s’effondre par pans entiers.
Des escaliers sont emportés chaque hiver.
Les blockhaus engloutis par la dune refont surface comme des fantômes.
Au Cap Ferret, certaines plages ont perdu plus de 20 mètres en dix ans.
À Andernos, des sentiers de bord de mer s’effritent.
Même les parcs à huîtres changent de place plus vite qu’avant.
Ce n’est plus seulement le jeu des marées.
C’est l’érosion.
C’est la montée des eaux.
C’est un Bassin qui change de visage sous nos yeux.
Une scène qui résume tout
Un matin de septembre, je suis allé sur un spot où mon fils jouait plus jeune.
C’était une petite crique cachée derrière des pins, au bord d’un sentier.
Je voulais lui remontrer à et raviver des souvenirs?
Le sentier était barré.
Un panneau rouge : “Accès interdit, danger d’effondrement.”
Derrière, il n’y avait plus de plage. Juste de l’eau, des branches et des rochers glissants.
Mon fils m’a demandé : “Papa, elle est où, notre plage ?”
Je n’ai rien trouvé à répondre.
Une transformation invisible… jusqu’au choc
On parle souvent de réchauffement climatique, d’érosion, de montée des eaux.
Mais ce sont des mots abstraits.
Jusqu’à ce qu’ils arrachent un morceau de tes souvenirs : Un banc de sable où tu apprenais à nager. Une terrasse où tu buvais un verre face au coucher du soleil. Un sentier que tu pensais éternel. Le Bassin n’est pas en train de disparaître.
Il est en train de changer plus vite que nous.
Que faire pour ne pas tout perdre ? Protéger les zones naturelles fragiles avec des aménagements réfléchis. Renforcer la végétation littorale et préserver les dunes. Stopper les constructions trop proches du rivage. Impliquer habitants et visiteurs : ramassage des déchets, respect des zones sensibles. Documenter les changements : photos, vidéos, archives pour préserver la mémoire. Parce que ce qui disparaît aujourd’hui, c’est plus qu’un paysage : c’est notre mémoire collective.
Et toi ?
Tu as déjà vu une plage, un sentier, un coin du Bassin disparaître sous tes yeux ?
Un lieu que tu croyais éternel… et qui n’existe plus ?
Partage-le ici.
Parce que si on ne raconte pas ce qu’on perd, personne ne s’en souviendra.
Et un Bassin sans mémoire, c’est pire qu’un Bassin sans plages.
Ici, tout le monde connaît le rythme des marées.
On a grandi avec ce va-et-vient de l’eau, cette respiration naturelle qui fait le charme du Bassin.
Mais depuis quelques années, quelque chose a changé.
Les marées sont toujours là… mais le Bassin se vide autrement.
Les plages reculent, les repères disparaissent
À la dune du Pilat, le sable s’effondre par pans entiers.
Des escaliers sont emportés chaque hiver.
Les blockhaus engloutis par la dune refont surface comme des fantômes.
Au Cap Ferret, certaines plages ont perdu plus de 20 mètres en dix ans.
À Andernos, des sentiers de bord de mer s’effritent.
Même les parcs à huîtres changent de place plus vite qu’avant.
Ce n’est plus seulement le jeu des marées.
C’est l’érosion.
C’est la montée des eaux.
C’est un Bassin qui change de visage sous nos yeux.
Une scène qui résume tout
Un matin de septembre, je suis allé sur un spot où mon fils jouait plus jeune.
C’était une petite crique cachée derrière des pins, au bord d’un sentier.
Je voulais lui remontrer à et raviver des souvenirs?
Le sentier était barré.
Un panneau rouge : “Accès interdit, danger d’effondrement.”
Derrière, il n’y avait plus de plage. Juste de l’eau, des branches et des rochers glissants.
Mon fils m’a demandé : “Papa, elle est où, notre plage ?”
Je n’ai rien trouvé à répondre.
Une transformation invisible… jusqu’au choc
On parle souvent de réchauffement climatique, d’érosion, de montée des eaux.
Mais ce sont des mots abstraits.
Jusqu’à ce qu’ils arrachent un morceau de tes souvenirs : Un banc de sable où tu apprenais à nager. Une terrasse où tu buvais un verre face au coucher du soleil. Un sentier que tu pensais éternel.
Il est en train de changer plus vite que nous.
Que faire pour ne pas tout perdre ? Protéger les zones naturelles fragiles avec des aménagements réfléchis. Renforcer la végétation littorale et préserver les dunes. Stopper les constructions trop proches du rivage. Impliquer habitants et visiteurs : ramassage des déchets, respect des zones sensibles. Documenter les changements : photos, vidéos, archives pour préserver la mémoire.
Et toi ?
Tu as déjà vu une plage, un sentier, un coin du Bassin disparaître sous tes yeux ?
Un lieu que tu croyais éternel… et qui n’existe plus ?
Partage-le ici.
Parce que si on ne raconte pas ce qu’on perd, personne ne s’en souviendra.
Et un Bassin sans mémoire, c’est pire qu’un Bassin sans plages.