Méningite m inflammation des méninges
Ces dernières années, plusieurs cas de méningite avaient été signalés sur le Bassin d’Arcachon.
À l’occasion des rappels nationaux concernant la prévention, (et du conseil de mon médecin à propos de mon ado), voici un point sur le vaccin prescrit Nimenrix, utilisé dans le cadre de la protection contre certains sérogroupes de méningocoque. (Conseillé non obligatoire cette année pour les ados mais devenu obligatoire pour les nourrissons)
Type de vaccin
Nimenrix est un vaccin méningococcique conjugué quadrivalent ACWY, autorisé par l’Agence européenne des médicaments (EMA) et exploité par Pfizer. Il cible les sérogroupes A, C, W et Y, responsables de méningites bactériennes pouvant évoluer rapidement.
Sources : EMA [2], Pfizer [8], Vidal [5][6]
Efficacité immunologique Taux de séroprotection de 82 à 91 % un mois après la première dose chez les nourrissons, atteignant 100 % après le rappel. Augmentation des titres d’anticorps (×10 à ×20 selon les sérogroupes). En hSBA, des taux de séroprotection pouvant atteindre 100 % après rappel. Sources : études cliniques publiées [1][9]
Données mondiales
Dans les pays ayant intégré ce vaccin à leurs programmes, les données montrent : Une réduction de 83–85 % des infections à méningocoque C/W/Y chez les classes d’âge vaccinées. Une baisse de 45–53 % chez les non vaccinés, liée à la diminution de la circulation bactérienne. Pour le sérogroupe W, une baisse d’incidence de 82 % (Pays-Bas) à 90 % (Australie). Sources : revue d’impact populationnel [7]
Données de sécurité Profil de sécurité globalement favorable, basé sur plus de 9 600 sujets inclus dans les essais. Effets secondaires les plus fréquents : fièvre, réactions locales, céphalées, fatigue, nausées. Les événements graves sont rares selon les autorités sanitaires. Aucune alerte particulière en cas d’administration avec d’autres vaccins. Pharmacovigilance continue dans l’Union européenne. Sources : EMA [2][13], revues cliniques [4], FDA [14]
Prix et remboursement Prix public France : 39,22 à 41,23 € TTC par dose. Remboursement à 65 % par l’Assurance maladie selon les conditions en vigueur. Baisse tarifaire officielle au 1er décembre 2024. Sources : BDPM [6], Le Quotidien du Pharmacien [3], Vidal [5][12]
Contexte local
L’Agence régionale de santé (ARS Nouvelle-Aquitaine) avait communiqué à plusieurs reprises sur des cas isolés de méningite invasive dans la région et sur le Bassin d’Arcachon. En France, les recommandations vaccinales relèvent des autorités sanitaires (HAS, Ministère de la Santé), actualisées selon la circulation des sérogroupes.
Sources principales [1] PubMed – Phase 3b immunogenicity [2] EMA – Nimenrix EPAR [3] Le Quotidien du Pharmacien – Remboursement et baisse de prix [4] Revue clinique post-AMM [5] Vidal – Actualités et usages [6] Base de données publique des médicaments [7] Revue populationnelle PMC [8] Pfizer – Informations médicament [9] Étude clinique ResearchPortal [10] DrugsLib – Fiche Nimenrix [11] Ressources Santé Canada [12] Vidal – Recommandations HAS [13] EMA – Product Information PDF [14] FDA – Label Nimenrix [15] Pfizer – Communiqué acquisition [16] MesVaccins.net – Autorisation en Europe [17] Caducee.net – AMM Pfizer [18] Commission Européenne – Document d’enregistrement
À l’occasion des rappels nationaux concernant la prévention, (et du conseil de mon médecin à propos de mon ado), voici un point sur le vaccin prescrit Nimenrix, utilisé dans le cadre de la protection contre certains sérogroupes de méningocoque. (Conseillé non obligatoire cette année pour les ados mais devenu obligatoire pour les nourrissons)
Type de vaccin
Nimenrix est un vaccin méningococcique conjugué quadrivalent ACWY, autorisé par l’Agence européenne des médicaments (EMA) et exploité par Pfizer. Il cible les sérogroupes A, C, W et Y, responsables de méningites bactériennes pouvant évoluer rapidement.
Sources : EMA [2], Pfizer [8], Vidal [5][6]
Efficacité immunologique Taux de séroprotection de 82 à 91 % un mois après la première dose chez les nourrissons, atteignant 100 % après le rappel. Augmentation des titres d’anticorps (×10 à ×20 selon les sérogroupes). En hSBA, des taux de séroprotection pouvant atteindre 100 % après rappel.
Données mondiales
Dans les pays ayant intégré ce vaccin à leurs programmes, les données montrent : Une réduction de 83–85 % des infections à méningocoque C/W/Y chez les classes d’âge vaccinées. Une baisse de 45–53 % chez les non vaccinés, liée à la diminution de la circulation bactérienne. Pour le sérogroupe W, une baisse d’incidence de 82 % (Pays-Bas) à 90 % (Australie).
Données de sécurité Profil de sécurité globalement favorable, basé sur plus de 9 600 sujets inclus dans les essais. Effets secondaires les plus fréquents : fièvre, réactions locales, céphalées, fatigue, nausées. Les événements graves sont rares selon les autorités sanitaires. Aucune alerte particulière en cas d’administration avec d’autres vaccins. Pharmacovigilance continue dans l’Union européenne.
Prix et remboursement Prix public France : 39,22 à 41,23 € TTC par dose. Remboursement à 65 % par l’Assurance maladie selon les conditions en vigueur. Baisse tarifaire officielle au 1er décembre 2024.
Contexte local
L’Agence régionale de santé (ARS Nouvelle-Aquitaine) avait communiqué à plusieurs reprises sur des cas isolés de méningite invasive dans la région et sur le Bassin d’Arcachon. En France, les recommandations vaccinales relèvent des autorités sanitaires (HAS, Ministère de la Santé), actualisées selon la circulation des sérogroupes.
Sources principales [1] PubMed – Phase 3b immunogenicity [2] EMA – Nimenrix EPAR [3] Le Quotidien du Pharmacien – Remboursement et baisse de prix [4] Revue clinique post-AMM [5] Vidal – Actualités et usages [6] Base de données publique des médicaments [7] Revue populationnelle PMC [8] Pfizer – Informations médicament [9] Étude clinique ResearchPortal [10] DrugsLib – Fiche Nimenrix [11] Ressources Santé Canada [12] Vidal – Recommandations HAS [13] EMA – Product Information PDF [14] FDA – Label Nimenrix [15] Pfizer – Communiqué acquisition [16] MesVaccins.net – Autorisation en Europe [17] Caducee.net – AMM Pfizer [18] Commission Européenne – Document d’enregistrement
Dangers de la méningite par âge : données établies
Infos méningite
Nourrissons (0–1 an) Groupe le plus à risque : incidence la plus élevée de toutes les tranches d’âge. En Europe, l’incidence peut atteindre 8 à 10 cas / 100 000 chez les moins d’un an. La létalité chez les nourrissons se situe entre 5 % et 10 %, selon le sérogroupe. Risque accru de séquelles (surdité, troubles neurologiques) : 20 à 30 % des survivants. Sources : OMS (Global Meningitis Report 2023), ECDC Annual Epidemiological Report 2023. Jeunes enfants (1–4 ans) Deuxième groupe le plus touché : environ 3 à 5 cas / 100 000 selon les pays européens. Létalité moyenne : 4 % à 8 %. Séquelles possibles dans 15–25 % des cas. Sources : ECDC, Santé publique France (Bulletin Infections Invasives à Méningocoques). Enfants d’âge scolaire (5–14 ans) Incidence plus faible : 0,5 à 1 cas / 100 000. Létalité : 3–6 % selon les années. Les sérogroupes B et C restent majoritaires en Europe dans cette tranche d’âge. Sources : OMS, ECDC Surveillance Atlas. Adolescents et jeunes adultes (15–24 ans) Deuxième pic d’incidence lié à la vie en collectivité et aux comportements sociaux. Incidence : 0,8–1,5 cas / 100 000 selon les pays européens. Létalité : 5–10 %, avec évolution parfois très rapide. Forte implication du sérogroupe W dans plusieurs pays depuis 2015. Sources : ECDC, Public Health England (UK surveillance data), Santé publique France. Adultes (25–64 ans) Incidence nettement plus basse : 0,2–0,4 cas / 100 000. Létalité : 10–15 %, plus élevée que chez l’enfant en cas de retard diagnostic. Sérogroupes : répartition variable, avec davantage de C, W et Y selon les pays. Sources : OMS, ECDC, CDC (USA). Personnes âgées (65+ ans) Incidence faible mais létalité la plus élevée : 15–20 %, parfois plus. Risque accru de complications : septicémie, choc infectieux, troubles neurologiques. Le sérogroupe Y est proportionnellement plus représenté dans cette tranche d’âge. Sources : OMS, ECDC, publications du Journal of Infection (cohortes européennes). Points clés établis Les deux pics d’incidence observés dans le monde : < 1 an et 15–24 ans. La létalité globale varie de 5 % à 15 %, mais peut être plus élevée pour certains sérogroupes (notamment W). 10 à 30 % des survivants présentent des séquelles à long terme (surdité, troubles cognitifs, amputations en cas de septicémie fulminante).