Casiers à huîtres supendus : nouveau sur le bassin d’Arcachon
Pendant des siècles, l’ostréiculture du Bassin d’Arcachon a vécu au rythme des marées, des saisons et des gestes transmis de père en fils.
Et voilà qu’une technique venue… d’Australie, fait doucement tanguer les habitudes : les casiers suspendus.
Pas une lubie exotique. Plutôt une réinvention douce d’un métier exigeant, mêlant savoir-faire ancestral et innovation marine.
🌍 Une idée née au bout du monde
Dans les années 1990, des ostréiculteurs australiens ont eu une intuition brillante : et si les marées pouvaient travailler pour eux ?
Ils ont alors imaginé un système simple et poétique : suspendre les poches d’huîtres au-dessus du fond marin, accrochées à des lignes flottantes.
Résultat : les casiers se balancent au gré des vagues, les coquilles se frottent naturellement, et les huîtres grandissent plus homogènes, plus charnues, plus propres.
Pas besoin de retourner les poches manuellement : la mer s’en charge.
Une idée si logique qu’on se demande pourquoi elle n’est pas née ici, sur notre Bassin, où la marée est reine.
⚙️ Un projet pilote sur le Bassin
Sous l’impulsion du CRCAA, du Parc Naturel Marin du Bassin d’Arcachon et avec l’appui technique de CAPENA, cette méthode est aujourd’hui testée depuis plus d’un an sur plusieurs exploitations locales.
L’objectif : accompagner concrètement les professionnels qui souhaitent expérimenter les casiers suspendus, sans risquer leur trésorerie.
Seize ostréiculteurs ont déjà bénéficié d’une aide allant jusqu’à 55 % pour s’équiper et comparer les résultats sur le terrain.
Et les premiers retours sont prometteurs : Une pénibilité réduite, Une mortalité plus faible, Des coquilles plus propres, Et surtout, des huîtres d’une belle homogénéité.
🐚 Quand l’innovation reste fidèle à la mer
Ici, pas question de “technologiser” un métier artisanal.
Les casiers suspendus ne remplacent pas le savoir-faire : ils l’allègent.
Ils rappellent qu’innover, ce n’est pas toujours inventer du neuf — c’est parfois écouter la nature et lui redonner la main.
Et sur le Bassin, cette alliance entre tradition et modernité prend tout son sens.
La démonstration organisée la semaine dernière chez l’un des professionnels partenaires a d’ailleurs marqué une étape symbolique : le projet entre en mer, au propre comme au figuré.
🚀 Une nouvelle vague en préparation
Face à l’enthousiasme suscité par cette première phase, six nouveaux professionnels vont prochainement rejoindre l’expérimentation.
Le Bassin devient ainsi un territoire pilote, capable de conjuguer héritage et innovation, humanité et efficacité.
Et voilà qu’une technique venue… d’Australie, fait doucement tanguer les habitudes : les casiers suspendus.
Pas une lubie exotique. Plutôt une réinvention douce d’un métier exigeant, mêlant savoir-faire ancestral et innovation marine.
🌍 Une idée née au bout du monde
Dans les années 1990, des ostréiculteurs australiens ont eu une intuition brillante : et si les marées pouvaient travailler pour eux ?
Ils ont alors imaginé un système simple et poétique : suspendre les poches d’huîtres au-dessus du fond marin, accrochées à des lignes flottantes.
Résultat : les casiers se balancent au gré des vagues, les coquilles se frottent naturellement, et les huîtres grandissent plus homogènes, plus charnues, plus propres.
Pas besoin de retourner les poches manuellement : la mer s’en charge.
Une idée si logique qu’on se demande pourquoi elle n’est pas née ici, sur notre Bassin, où la marée est reine.
⚙️ Un projet pilote sur le Bassin
Sous l’impulsion du CRCAA, du Parc Naturel Marin du Bassin d’Arcachon et avec l’appui technique de CAPENA, cette méthode est aujourd’hui testée depuis plus d’un an sur plusieurs exploitations locales.
L’objectif : accompagner concrètement les professionnels qui souhaitent expérimenter les casiers suspendus, sans risquer leur trésorerie.
Seize ostréiculteurs ont déjà bénéficié d’une aide allant jusqu’à 55 % pour s’équiper et comparer les résultats sur le terrain.
Et les premiers retours sont prometteurs : Une pénibilité réduite, Une mortalité plus faible, Des coquilles plus propres, Et surtout, des huîtres d’une belle homogénéité.
🐚 Quand l’innovation reste fidèle à la mer
Ici, pas question de “technologiser” un métier artisanal.
Les casiers suspendus ne remplacent pas le savoir-faire : ils l’allègent.
Ils rappellent qu’innover, ce n’est pas toujours inventer du neuf — c’est parfois écouter la nature et lui redonner la main.
Et sur le Bassin, cette alliance entre tradition et modernité prend tout son sens.
La démonstration organisée la semaine dernière chez l’un des professionnels partenaires a d’ailleurs marqué une étape symbolique : le projet entre en mer, au propre comme au figuré.
🚀 Une nouvelle vague en préparation
Face à l’enthousiasme suscité par cette première phase, six nouveaux professionnels vont prochainement rejoindre l’expérimentation.
Le Bassin devient ainsi un territoire pilote, capable de conjuguer héritage et innovation, humanité et efficacité.