Les livraisons Amazon et autres sur le bassin d’arcachon
Ce que les cartons nous disent du futur du Bassin
Tu l’as sûrement vu toi aussi.
Des utilitaires garés sur les pistes cyclables.
Des boîtes aux lettres débordantes en plein mois d’août.
Des livreurs qui tournent en rond dans les lotissements, GPS en surchauffe.
Bienvenue sur le Bassin en basse saison.
Un territoire qui s’est vidé de ses vacanciers…
… mais pas de ses colis.
📦 Explosion silencieuse
Pendant qu’on regarde les locations, les bouchons et les méduses, un autre phénomène avance en crabe :
👉 +27 % de livraisons à domicile dans la COBAS depuis 2020
👉 Environ 6 000 colis livrés par jour en moyenne hors saison (source : analyse croisée données INSEE/logistique urbaine)
👉 Des commerçants locaux qui deviennent — bon gré mal gré — points relais d’appoint
Et tout ça, sans plan logistique global.
🏘️ La ville devient un entrepôt
Dans certains quartiers d’Arcachon, Gujan-Mestras ou La Teste, la réalité est frappante :
D’anciens garages transformés en centres de tri informels Des livraisons à vélo ou en trottinette organisées par des micro-prestataires Des logements de vacances utilisés comme bases de stockage clandestines en hors saison La ville continue de fonctionner… mais plus pour ceux qui y vivent.
Elle devient un nœud logistique déguisé.
Une sorte de station-service du e-commerce, à ciel ouvert.
🛍️ Pendant ce temps, les commerces de proximité font le guet
Certains résistent.
D’autres baissent les bras.
Et quelques-uns… pivotent.
👉 Des libraires deviennent livreurs.
👉 Des boutiques locales gèrent le SAV de produits qu’elles ne vendent pas.
👉 Des traiteurs deviennent points de retrait pour des plateformes dont ils n’avaient jamais entendu parler il y a 5 ans.
Tout ça pour garder un peu de trafic. Et quelques euros de passage.
🌍 Ce n’est pas un rejet du progrès. C’est une alerte.
Personne ne veut revenir à la charrette et au pigeon voyageur.
Mais quand la logistique devient le seul lien entre une ville et ses habitants,
quand la proximité se réduit à un QR code…
il est peut-être temps de repenser l’équilibre.
🧠 Et si on arrêtait de subir l’algorithme ?
Le vrai sujet n’est pas "faut-il interdire Amazon".
C’est :
👉 Comment organiser un territoire qui reste vivable ET connecté ?
👉 Comment soutenir ceux qui créent du lien, pas juste du colis ?
👉 Comment anticiper avant que la logistique n’impose son plan de ville ?
🗣️ Et vous, vous l’avez senti aussi ?
Le nombre de colis que vous recevez en hiver ?
Le café du coin devenu mini-dépôt UPS ?
Le bruit des livreurs à 21h30 ?
Ce sont des signaux faibles.
Ou des signaux forts qu’on refuse encore de lire.
👇 Dites-moi ce que vous voyez, ce que vous vivez.
Parce qu’un jour, on se demandera pourquoi il n’y avait plus que des cartons dans nos vitrines.
Tu l’as sûrement vu toi aussi.
Des utilitaires garés sur les pistes cyclables.
Des boîtes aux lettres débordantes en plein mois d’août.
Des livreurs qui tournent en rond dans les lotissements, GPS en surchauffe.
Bienvenue sur le Bassin en basse saison.
Un territoire qui s’est vidé de ses vacanciers…
… mais pas de ses colis.
📦 Explosion silencieuse
Pendant qu’on regarde les locations, les bouchons et les méduses, un autre phénomène avance en crabe :
👉 +27 % de livraisons à domicile dans la COBAS depuis 2020
👉 Environ 6 000 colis livrés par jour en moyenne hors saison (source : analyse croisée données INSEE/logistique urbaine)
👉 Des commerçants locaux qui deviennent — bon gré mal gré — points relais d’appoint
Et tout ça, sans plan logistique global.
🏘️ La ville devient un entrepôt
Dans certains quartiers d’Arcachon, Gujan-Mestras ou La Teste, la réalité est frappante :
D’anciens garages transformés en centres de tri informels Des livraisons à vélo ou en trottinette organisées par des micro-prestataires Des logements de vacances utilisés comme bases de stockage clandestines en hors saison La ville continue de fonctionner… mais plus pour ceux qui y vivent.
Elle devient un nœud logistique déguisé.
Une sorte de station-service du e-commerce, à ciel ouvert.
🛍️ Pendant ce temps, les commerces de proximité font le guet
Certains résistent.
D’autres baissent les bras.
Et quelques-uns… pivotent.
👉 Des libraires deviennent livreurs.
👉 Des boutiques locales gèrent le SAV de produits qu’elles ne vendent pas.
👉 Des traiteurs deviennent points de retrait pour des plateformes dont ils n’avaient jamais entendu parler il y a 5 ans.
Tout ça pour garder un peu de trafic. Et quelques euros de passage.
🌍 Ce n’est pas un rejet du progrès. C’est une alerte.
Personne ne veut revenir à la charrette et au pigeon voyageur.
Mais quand la logistique devient le seul lien entre une ville et ses habitants,
quand la proximité se réduit à un QR code…
il est peut-être temps de repenser l’équilibre.
🧠 Et si on arrêtait de subir l’algorithme ?
Le vrai sujet n’est pas "faut-il interdire Amazon".
C’est :
👉 Comment organiser un territoire qui reste vivable ET connecté ?
👉 Comment soutenir ceux qui créent du lien, pas juste du colis ?
👉 Comment anticiper avant que la logistique n’impose son plan de ville ?
🗣️ Et vous, vous l’avez senti aussi ?
Le nombre de colis que vous recevez en hiver ?
Le café du coin devenu mini-dépôt UPS ?
Le bruit des livreurs à 21h30 ?
Ce sont des signaux faibles.
Ou des signaux forts qu’on refuse encore de lire.
👇 Dites-moi ce que vous voyez, ce que vous vivez.
Parce qu’un jour, on se demandera pourquoi il n’y avait plus que des cartons dans nos vitrines.