Arcachon à 2 vitesses
Ces résidences secondaires qui vident le territoire de ses habitants
Sur la photo, c’est magnifique.
Une petite terrasse orientée ouest, quelques pins en bordure, et la mer en fond, floue mais bleue.
Le rêve, en 40 m².
👉 Sauf qu’en janvier, pas une lumière.
👉 En février, pas un bruit.
👉 En mars, le courrier s’entasse.
C’est un rêve déserté.
Et dans certaines rues du Bassin, c’est désormais la norme.
📉 Une carte postale inhabitable À Lège-Cap-Ferret, plus de 72 % des logements sont des résidences secondaires (source : Insee 2024) À Arcachon, c’est près d’un logement sur deux À Pyla-sur-Mer ou la Corniche, des quartiers entiers s’éteignent hors saison : pas de voisins, pas d’enfants, pas de commerce. On dit que le Bassin est “habité à l’année par ceux qui y croient”.
Mais on oublie de préciser qu’ils sont de moins en moins nombreux.
🧊 La chaleur estivale, puis le grand vide
L’été, ça explose.
Des rires, des cris, des apéros qui débordent.
Mais dès la mi-septembre, rideau.
Les vélos repliés, les volets fermés, le portail codé.
Même les haies semblent rentrer dans leur coquille.
Une vie qui arrive par vagues, et qui ne laisse rien derrière elle.
🏪 Un territoire qui se prive de sa propre énergie
Moins d’habitants =
Moins de commerces viables Moins d’enfants à l’école Moins de transports adaptés Moins de projets locaux À quoi bon ouvrir un café si 70 % du quartier dort 10 mois sur 12 ?
Pourquoi entretenir une rue où personne ne descend faire ses courses ?
🧠 Une forme d’extinction douce
Ce n’est pas un exode.
C’est un effacement.
Lent, poli, notarial.
Par succession, par investissement, par défaut.
On vend la maison de famille “pour ne pas la laisser se dégrader”.
On achète “parce que c’est un bon placement”.
Et petit à petit, le tissu humain devient une dentelle.
💬 “C’est le prix à payer pour garder un Bassin chic.”
Vraiment ?
Est-ce qu’un territoire qui ne vit plus est encore désirable ?
Est-ce que les villages fantômes, même bien rénovés, font envie ?
Est-ce qu’un quartier sans rideaux ouverts, sans cris d’enfants, sans odeur de cuisine, mérite encore qu’on l’appelle “vivant” ?
💡 Repenser l’attractivité : pas que pour les vacanciers
Peut-être qu’il faut arrêter de vouloir attirer toujours plus de propriétaires temporaires,
et commencer à séduire ceux qui veulent rester.
👉 Les jeunes familles
👉 Les travailleurs locaux
👉 Les anciens qui veulent transmettre, pas capitaliser
Parce que c’est peut-être eux, le vrai luxe du Bassin.
🗣️ Et vous, vous vivez à l’année ou vous louez en juillet ?
Vous avez vu votre rue se vider ?
Vous êtes le seul à allumer la lumière en hiver ?
👇 Racontez. Commentez. Partagez ce que vous voyez.
Parce que ce n’est pas une invasion.
C’est une disparition.
Et comme souvent ici, ça commence doucement.
Et ça finit par se voir trop tard.
Sur la photo, c’est magnifique.
Une petite terrasse orientée ouest, quelques pins en bordure, et la mer en fond, floue mais bleue.
Le rêve, en 40 m².
👉 Sauf qu’en janvier, pas une lumière.
👉 En février, pas un bruit.
👉 En mars, le courrier s’entasse.
C’est un rêve déserté.
Et dans certaines rues du Bassin, c’est désormais la norme.
📉 Une carte postale inhabitable À Lège-Cap-Ferret, plus de 72 % des logements sont des résidences secondaires (source : Insee 2024) À Arcachon, c’est près d’un logement sur deux À Pyla-sur-Mer ou la Corniche, des quartiers entiers s’éteignent hors saison : pas de voisins, pas d’enfants, pas de commerce.
Mais on oublie de préciser qu’ils sont de moins en moins nombreux.
🧊 La chaleur estivale, puis le grand vide
L’été, ça explose.
Des rires, des cris, des apéros qui débordent.
Mais dès la mi-septembre, rideau.
Les vélos repliés, les volets fermés, le portail codé.
Même les haies semblent rentrer dans leur coquille.
Une vie qui arrive par vagues, et qui ne laisse rien derrière elle.
🏪 Un territoire qui se prive de sa propre énergie
Moins d’habitants =
Moins de commerces viables Moins d’enfants à l’école Moins de transports adaptés Moins de projets locaux
Pourquoi entretenir une rue où personne ne descend faire ses courses ?
Et surtout, à quoi bon acheter ici, si ce n’est pour être ailleurs ?
🧠 Une forme d’extinction douce
Ce n’est pas un exode.
C’est un effacement.
Lent, poli, notarial.
Par succession, par investissement, par défaut.
On vend la maison de famille “pour ne pas la laisser se dégrader”.
On achète “parce que c’est un bon placement”.
Et petit à petit, le tissu humain devient une dentelle.
💬 “C’est le prix à payer pour garder un Bassin chic.”
Vraiment ?
Est-ce qu’un territoire qui ne vit plus est encore désirable ?
Est-ce que les villages fantômes, même bien rénovés, font envie ?
Est-ce qu’un quartier sans rideaux ouverts, sans cris d’enfants, sans odeur de cuisine, mérite encore qu’on l’appelle “vivant” ?
💡 Repenser l’attractivité : pas que pour les vacanciers
Peut-être qu’il faut arrêter de vouloir attirer toujours plus de propriétaires temporaires,
et commencer à séduire ceux qui veulent rester.
👉 Les jeunes familles
👉 Les travailleurs locaux
👉 Les anciens qui veulent transmettre, pas capitaliser
Parce que c’est peut-être eux, le vrai luxe du Bassin.
🗣️ Et vous, vous vivez à l’année ou vous louez en juillet ?
Vous avez vu votre rue se vider ?
Vous êtes le seul à allumer la lumière en hiver ?
👇 Racontez. Commentez. Partagez ce que vous voyez.
Parce que ce n’est pas une invasion.
C’est une disparition.
Et comme souvent ici, ça commence doucement.
Et ça finit par se voir trop tard.